La célèbre icône rouge en forme d’épingle, emblème de Google Maps depuis ses débuts, est désormais composée des quatre couleurs (bleu, vert, jaune et rouge) utilisées pour les autres logos de la marque.
L’application comporte aussi cinq nouveaux onglets censés faciliter la navigation. Ils proposent d’explorer un restaurant ou une salle de concert («Découvrir»), de choisir le meilleur itinéraire lors de ses déplacements («Trajets»), d’enregistrer ses lieux favoris («Enregistré»), de partager des informations avec les autres utilisateurs («Contribuer») et de consulter des endroits à la mode («Actualités»).
«Et comme nous aimons célébrer les anniversaires, attendez-vous à des surprises. Dans la navigation, vous verrez peut-être notre icône de voiture aux airs de fête», précise Dane Glasgow, vice-président des produits chez Google Maps, dans une note de blogue.
Référence
Google Maps, qui revendique plus d’un milliard d’utilisateurs mensuels, a cartographié plus de 220 pays et territoires, offre des informations en temps réel sur la circulation dans 171 pays et bénéficie chaque jour de plus de 20 millions de contributions individuelles.
Lancée le 8 février 2005, l’application s’est imposée comme le service de cartographie en ligne de référence, distançant ses concurrents comme Apple ou Microsoft. Elle facilite les déplacements quotidiens de millions d’individus au détriment, parfois, du sens de l’orientation.
Victime de son succès, Google Maps a été la cible de campagnes de désinformation. Google assure avoir désactivé plus de 3 millions de fausses pages d’entreprises en 2018.
En 2019, Google a ajouté une fonctionnalité pour prédire à quel point les bus, trains ou métros vont être fréquentés. D’autres informations, comme la température, l’accessibilité ou la sécurité à bord, seront accessibles à partir du mois prochain, a indiqué M. Glasgow, leur disponibilité variant en fonction des régions et des services de gestion de transport.
Apple Plans, le retour
Google a racheté sa rivale en 2013, l’application GPS mobile Waze, pour ajouter des informations sociales aux cartes, pendant les déplacements.
Depuis, aucune autre application ne fait véritablement concurrence à Google Maps, ou alors seulement sur certains segments, comme la détermination du meilleur trajet, au meilleur prix, avec quels moyens de transport, en fonction des horaires.
Citymapper fournit par exemple ce type de service dans certaines villes, et la plateforme de voitures avec chauffeur Uber s’est aussi lancée sur ce créneau récemment, aux États-Unis.
Apple, de son côté, entend rester dans la course. Fin janvier, le groupe a dévoilé aux États-Unis la nouvelle mouture de son application Plans, espérant faire de l’ombre au service de Google.
La marque à la pomme a passé des années à améliorer son produit, parcourant des millions de kilomètres afin de cartographier au mieux les routes. L’application doit être lancée en Europe dans les prochains mois.
Certaines de ses fonctionnalités sont similaires à celles de Google Maps, notamment les prises de vue immersives ainsi que le recours à l’intelligence artificielle pour vérifier le statut de réservations de vols enregistrées dans une boîte courriel ou un calendrier.
Le fiasco de la version de Plans lancée en 2012, après avoir tenté de retirer l’application de Google de l’iPhone, avait contraint le patron d’Apple Tim Cook à présenter de rares excuses publiques et à rétablir Google Maps.
+
Google ouvre des nouveaux bureaux à Montréal, Toronto et Waterloo
Google Canada a annoncé jeudi son intention d’accroître sa présence au pays avec l’ouverture de nouveaux bureaux au Québec et en Ontario, ce qui lui permettra d’héberger 5000 employés au Canada d’ici 2022.
Le géant du web a indiqué que ses nouvelles installations au 425 avenue Viger Ouest à Montréal, et au 65 rue King Est à Toronto, remplaceraient les bureaux actuels de l’entreprise dans ces deux villes. Il ouvrira en outre un nouveau bureau à Waterloo, en Ontario, en face de celui qu’il occupe déjà, sur la rue Breithaupt.
«En 2001, Google a ouvert à Toronto les portes de son premier bureau canadien. Un seul vendeur y travaillait», a rappelé la vice-présidente principale et directrice financière de Google, Ruth Porat, dans une entrée de blogue publié au moment où elle montait sur scène dans les bureaux actuels de l’entreprise à Toronto, pour annoncer les plans de l’entreprise.
«Dix-neuf ans plus tard, nous employons plus de 1500 personnes — notamment des ingénieurs, des directeurs des ventes et des chercheurs en intelligence artificielle — dans trois bureaux situés à Montréal, Waterloo et Toronto. Aujourd’hui, nous avons le plaisir d’annoncer que nous allons renforcer notre présence au Canada.»
Google a ouvert en 2004 son premier bureau québécois dans le centre-ville de Montréal, où travaillaient trois employés. Son nouvel espace montréalais, qui s’étendra sur cinq étages, pourra accueillir 1000 travailleurs.
L’empreinte immobilière du secteur technologique connaît une période de forte croissance au Canada.
Shopify a annoncé la semaine dernière qu’elle ouvrirait son premier bureau permanent à Vancouver en 2020 et qu’elle y embaucherait 1000 personnes. La société de commerce électronique d’Ottawa a annoncé l’année dernière qu’elle allait louer environ 23 597 mètres carrés au complexe The Well à Toronto, qui seront construits au coin de la rue Front Ouest et de l’avenue Spadina.
Pendant ce temps, MasterCard et le gouvernement fédéral s’associeront pour ouvrir le Intelligence and Cyber Centre à Vancouver et la plateforme de mise en récit Wattpad ouvrira un bureau à Halifax. Le détaillant Amazon ouvrira pour sa part son premier centre de distribution au Québec — le 12e au pays — à Montréal, dans le quartier de Lachine, d’ici la fin de 2020.
Les services immobiliers commerciaux et la société d’investissement CBRE Group ont indiqué en 2019 que la forte demande des entreprises technologiques pour les espaces au Canada avait fait chuter le taux d’inoccupation des bureaux à un creux record.
Cependant, Google s’est fixé pour objectif d’aller au-delà de l’immobilier et de l’augmentation de son effectif. La société a annoncé jeudi qu’elle accorderait également 2,5 millions $ pour des bourses en technologies de l’information et en automatisation à NPower Canada, un organisme de bienfaisance qui aide les jeunes adultes à accéder à des emplois sérieux et durables.
Selon Google, ces fonds visent à aider les Canadiens «à développer des compétences recherchées et à décrocher des emplois dans les technologies numériques au Canada, un secteur en plein essor». La Presse canadienne
Bagikan Berita Ini
0 Response to "Google Maps s'offre un rajeunissement pour ses 15 ans - Le Droit - Groupe Capitales Médias"
Post a Comment