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Facebook: nouvelle polémique, Apple se fâche | Techno | Affaires - La Voix de l'est - Groupe Capitales Médias

Facebook a reconnu mercredi avoir payé des usagers, y compris de jeunes adolescents, afin de disséquer leurs habitudes sur leur téléphone intelligent tout en assurant l’avoir fait en toute transparence, une révélation qui a suscité le courroux d’Apple.

Le réseau social répondait à des informations du site américain spécialisé dans les technologies TechCrunch, selon lequel il était virtuellement impossible pour les volontaires — de 13 à 35 ans, payés 20 $ par mois — de savoir précisément ce à quoi ils s’exposaient en acceptant de participer.

Facebook ne nie pas l’existence de ce programme de collecte contre rémunération, mais insiste sur le fait que les usagers ayant accepté d’y participer l’ont fait en parfaite connaissance de cause. «Moins de 5 % des gens qui ont accepté de participer à ce programme d’étude de marché étaient des adolescents», a aussi souligné le groupe, rappelant que le programme était explicitement appelé Facebook Research App.

«Tous avaient l’autorisation écrite de leurs parents», a souligné un porte-parole du réseau social dans un bref communiqué.

Apple a vivement réagi à ces informations, estimant que Facebook avait «clairement enfreint» ses accords d’utilisation des applications de recherche, censées rester internes aux entreprises. La marque à la pomme a dans la foulée bloqué la possibilité pour les employés de Facebook de tester des «apps» sur leur iPhone, en annulant un certificat électronique d’autorisation.

Apple a également annoncé avoir suspendu l’app sur ses appareils mobiles.

Mais selon le site Business Insider, cela vient aussi bloquer sur les iPhone d’autres applications qui sont utilisées quotidiennement par les employés de Facebook et qui leur permettent de communiquer entre eux ou de réserver leurs places dans les navettes de l’entreprise.  

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FACEBOOK RASSURE SUR SES FINANCES ET BONDIT EN BOURSE

Facebook, secoué par des controverses quasi-permanentes, bondissait en Bourse mercredi après avoir publié des résultats meilleurs que prévu, qui renouent avec un rythme de croissance élevé, et une hausse du nombre d'usagers un peu plus élevée qu'attendu.

L''action a pris 8,5 % dans les échanges électroniques suivant la clôture de Wall Street.

Le bénéfice net du quatrième trimestre ressort à 6,88 milliards de dollars, en hausse de 61 %. Le bénéfice ajusté, référence en Amérique du Nord, ressort à 2,38 dollars l'action, bien au-dessus des attentes des analystes. Même chose pour le chiffre d'affaires trimestriel, qui avance de 30 % à 16,9 milliards de dollars.

«Nous avons fondamentalement changé la façon dont nous gérons l'entreprise pour nous concentrer sur des questions sociétales très importantes», a commenté le pdg Mark Zuckerberg cité dans le communiqué.

Alors que les investisseurs s'inquiètent d'une crise de croissance de Facebook et de l'impact des crises à répétition, ces rythmes de croissance sont plus élevés qu'au trimestre précédent, signe que les annonceurs et les usagers n'ont pas massivement quitté le réseau.

À 2,32 milliards, le nombre d'usagers mensuels actifs est d'ailleurs légèrement supérieur aux prévisions. Le nombre d'abonnés actifs quotidiens est, quant à lui, pile conforme aux attentes, à 1,52 milliard.

Sur toute l'année 2018, le bénéfice net augmente de 39 % à 22,1 milliards de dollars. Le bénéfice par action, à 7,57 dollars, est largement au-dessus des attentes. Le chiffre d'affaires (55,83 milliards) est aussi meilleur qu'anticipé.

Ces chiffres sont cruciaux pour le groupe, qui a besoin d'un nouveau départ et de redonner confiance après moult polémiques.

Mercredi encore, il s'est vu accusé par Apple d'avoir violé les termes d'usage de ses applications, avec un programme de collecte de données personnelles sur téléphone intelligent en échange d'une petite rémunération mensuelle, un programme qui a même enrôlé des ados.

Alors qu'il fête ses 15 ans début février, le réseau se trouve à un tournant majeur de son histoire : en plus de tous ces scandales qui lui coûtent cher en terme d'image, il doit dépenser beaucoup pour surveiller les contenus.

Pour autant, Facebook reste de loin le premier réseau social du monde et demeure un mastodonte de la publicité numérique. D'autant qu'il peut compter sur ses autres services, qui connaissent un succès croissant : Instagram, Messenger ou WhatsApp, si tant est qu'il parvienne à en tirer des recettes publicitaires significatives à terme.

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