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TESS, le chasseur d'exoplanètes de la NASA, prêt à s'élancer en quête d'une Terre bis

ESPACE - Le chasseur d'exoplanètes TESS sera mis en orbite par la Nasa ce lundi 16 avril 2018. Pendant deux ans, ce patrouilleur de l'espace va scruter la voûte céleste et ses innombrables étoiles avec l'espoir de débusquer des "jumelles" de la Terre aux confins de notre galaxie.

Il se nomme TESS (pour Transiting Exoplanet Survey Satellite). Ce télescope spatial de la NASA s’élancera à bord d’une fusée Falcon 9 de Space X, ce lundi 16 avril 2018 depuis le Centre spatial Kennedy (Floride, Etats-Unis), en vue d’un long périple à travers le cosmos. L’engin, une fois mis en orbite, aura pour mission d’épier la voûte céleste et ses innombrables étoiles, avec l’espoir d’y débusquer de nouvelles planètes hors de notre système solaire. Pour ce faire, le télescope va examiner leur luminosité et mesurer pour chacune d'elles la baisse éventuelle de luminosité lorsque, par chance, une planète passe devant son étoile hôte. 

Pendant deux ans, le patrouilleur spatial de la Nasa va passer au crible l'ensemble de la sphère céleste, en la divisant en 26 secteurs différents. Les caméras de l'engin observeront chaque secteur pendant au moins 27 jours, en scrutant les étoiles les plus brillantes à une cadence d'une toutes les deux minutes. Quantité d’informations pourront alors être tirées des observations collectées par TESS. Si la luminosité baisse à intervalles réguliers, il y a fort à parier qu’il s’agit d’une planète, celle-ci effectuant un mouvement régulier périodique autour de son étoile. La taille de la planète et la distance qui la sépare de son étoile peuvent ensuite être calculées, donnant de précieuses indications sur sa nature.

La quête d'une Terre bis

Les exoplanètes les plus prometteuses, celles qui sont rocheuses et qui évoluent dans la zone d'habitabilité de leur système -c’est-à-dire à une distance de leur étoile telle que si l’eau existe à leur surface, elle soit présente sous forme liquide - seront sélectionnées pour être ensuite étudiées en détail par le télescope spatial James Webb (JWST), situé dans le désert d'Atacama, au Chili. L'engin, qui succédera à Hubble, sera lancé en 2020 et bénéficiera d'une sensibilité cent fois supérieure à celle de son prédécesseur. Il pourra scruter leur atmosphère et y identifier des éléments pouvant constituer la signature d'une activité biologique. Dans l'espoir de découvrir des "sœurs  jumelles" de la Terre. 

Cependant, même s’il s’agit bien d’une exoplanète, il faut rester prudent sur l’emballement concernant les "sœurs jumelles" de la Terre, parfois annoncées par la NASA de façon spectaculaire. Car si l’intitulé laisse rêveur, la réalité est bien souvent moins tranchée. Certes, il s’agit de planètes de taille proche de celle de la Terre, qui se situent dans la zone habitable, mais sans informations complémentaires sur la composition de la planète ou la présence éventuelle d’atmosphère, impossible de savoir si ce nouveau monde est véritablement habitable, et si la vie a pu s’y développer. 

Ces mondes lointains, situées à des centaines d’années-lumière de la Terre, c’est-à-dire à des millions de milliards de kilomètres, sont malheureusement inaccessibles, et risquent de le rester pendant encore longtemps. A l'heure actuelle ,nous n’avons pas encore les moyens techniques pour maintenir des astronautes en vie pour un voyage qui durerait plusieurs générations. Pour contourner ce problème, certains songent à envoyer des robots à la place des êtres humains. A l’instar de l’astrophysicien Stephen Hawking et du milliardaire russe Yuri Milner qui, en avril 2016, ont dévoilé le prototype d’un nano-vaisseau baptisé "StarChip". 

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