
On la place dans le même sillon néoclassique que Jean-Michel Blais et Alexandra Stréliski. À tort, soutient Jade Bergeron, une pianiste dont le projet musical instrumental, baptisé Flying Horses, tire plutôt d’étonnantes racines dans le heavy métal.
« Beaucoup de bands métal écrivent en 4/4, comme le font souvent les musiciens classiques. Personnellement, je joue avec des musiciens de studio classiques, mais j’écris des chansons métal. C’est ce que j’entends dans ma tête quand je compose », expose la musicienne québécoise.
C’est d’ailleurs son passé dans un groupe heavy métal et toutes ces longues heures d’écoute de musique post-rock qui la distancient de la vague néoclassique qui déferle actuellement sur le Québec, explique Jade Bergeron. À ce parcours déjà atypique, qui a mené Bergeron à la parution de son second album, Reverie, s’ajoute un séjour de quatre ans en Islande. C’est là qu’elle a travaillé sa signature sonore en côtoyant les membres du groupe Sigur Ros, avec lesquels elle s’est liée d’amitié.
Elle a même enregistré son premier album, Tölt, dans le studio de la formation phare de la scène post-rock du début des années 2000.
De l’espoir malgré tout
Son aventure au pays des volcans s’est achevée à la suite d’une rupture amoureuse, laquelle a servi de bougie d’allumage à la composition des quatorze pièces de Reverie, une œuvre dense et sombre, au grand pouvoir d’évocation, mais qui n’est pas déprimante, jure sa créatrice. « Il y a des moments d’espoir », assure-t-elle.
Contrairement à Tölt, qui reposait entièrement sur un piano et un violoncelle, divers instruments sont venus peupler l’univers sonore de Flying Horses sur Reverie. On y entend notamment une boîte à musique et un célesta, propriété de Sigur Ros.
Reverie, de Flying Horses, est en vente maintenant.
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